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Nous sommes le 25 février 1994, quatre coup
de feu, dont deux mortels, claquent dans la nuit. Deux hommes à moto
viennent de tirer à bout portant sur une jeune femme de quarante-quatre
ans. Touchée au dos et au coeur,Yann Piat s'affaisse sur le fauteuil
avant droit. Elle est en train de mourir. D'une maniére atroce. Foudroyée
par un jeune homme casqué, qui la pointe de son arme avant de la décharger
sur elle. Il est trop tard. Mais à 20h10, la clio noire, conduite par
George Arnaud, tente une manoeuvre. Elle dévale à toute vitesse
la route sinueuse qui va du sommet du Mont des Oiseaux à la caserne
des pompiers. A l'intérieur du véhicule, la parlementaire agonise.
Le député de la République, élue en Mars 1993
sur la liste de "L'Union pour la France"n'a plu qu'une poignée
de secondes à vivre. Son pouls ne bat plus. Elle est en état
de mort clinique. Dans l'enceinte de la caserne, c'est la panique. 20h12.
Yann Piat rend son dernier souffle devant les pompiers impuissants. A 20h15
la députée de la troisiéme circonscription du Var vient
de mourir,à quelques kilométre de sa demeure...
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